Article 86 de l’UCMJ – Absence sans congé Nous sommes un cabinet mondial et nous nous rendrons dans n’importe quelle installation militaire, au pays ou à l’étranger.
Article 86 de l’UCMJ
Absence sans permission
L’absence sans permission (AWOL) dans l’armée est traitée en vertu de l’article 86 de l’UCMJ. Le champ d’application de l’article 86 couvre tout cas non traité dans un autre article dans lequel un membre du service est, par sa propre faute, absent du lieu où il doit se trouver à une heure prescrite. L’infraction prévue par cet article est différente de la désertion (article 85) ou de l’absence de mouvement (article 87). En vertu de l’article 86, il n’est pas nécessaire que le militaire soit absent de la juridiction et du contrôle militaires pour être accusé en vertu de cet article. Par exemple, un militaire peut être accusé en vertu de cet article s’il choisit de rester dans ses quartiers sans permission sur un poste militaire alors que l’unité à laquelle il est assigné est sur le terrain en train de s’entraîner sur ce même poste. Pour condamner un membre du service en vertu de cet article, le gouvernement doit prouver, uniquement par des preuves circonstancielles, que le membre du service avait une connaissance réelle de son heure et de son lieu de service désignés.
Il est important de comprendre qu’il existe un large éventail de peines en vertu de cet article, selon que l’infraction est considérée comme aggravée. L’intention spécifique de la part du membre du service n’est pas un élément que le gouvernement doit prouver. Cependant, si l’absence non autorisée est considérée comme aggravée, l’intention spécifique peut être un élément requis que le gouvernement devra prouver au-delà d’un doute raisonnable. Les absences non autorisées aggravées sont énumérées ci-dessous :
- Absence non autorisée d’une durée de plus de 3 jours.
- Absence non autorisée d’une durée de plus de 30 jours.
- Absence non autorisée d’une section de garde, de veille ou de service (type spécial de service).
- Absence non autorisée d’une section de garde, de veille ou de service avec l’intention de l’abandonner (type spécial de service et intention spécifique).
- Absence non autorisée dans l’intention d’éviter les manœuvres ou les exercices en campagne (type spécial de devoir et intention spécifique).
Punitions maximales possibles pour les violations de l’article 86
Pour les infractions aggravées au titre de cet article de la liste ci-dessus, la punition maximale commence à l’enfermement pendant un mois et à la confiscation des deux tiers de la solde pendant un mois pour une absence ne dépassant pas 3 jours. Les punitions plus extrêmes comprennent une décharge pour mauvaise conduite, la confiscation de toute la solde et des allocations, et l’enfermement pendant 6 mois pour être absent avec l’intention d’éviter les manœuvres ou les exercices en campagne.
Compréhension de l’article 86 (Absence sans permission) de l’UCMJ
Le crime d’être absent sans permission en vertu de l’UCMJ se compose de trois éléments. Ces trois éléments, et dans certains cas leurs sous-éléments, doivent être prouvés par le gouvernement au-delà d’un doute raisonnable afin d’inculper un membre du service en vertu de cet article et comprennent :
- Que l’accusé a omis, sans autorité, de se rendre à son lieu de service désigné à l’heure prescrite ;
- Sort de ce lieu ; ou
- S’absente ou reste absent de son unité, de son organisation ou du lieu de service où il doit se trouver à l’heure prescrite.
L’article 86 énonce également des règles spéciales concernant l’appréhension par les forces de l’ordre civiles d’un membre du service qui est absent sans permission ainsi que le calcul de la durée de l’absence non autorisée. Par exemple, lorsqu’un militaire est placé en détention par les forces de l’ordre civiles à la demande des militaires, l’absence du militaire prend fin au moment où il est détenu par cette autorité civile. L’article précise également que, lorsqu’un membre du service est en congé autorisé et que, sans faute de sa part, il ne peut pas reprendre son service à son expiration, ce membre du service n’a pas commis d’infraction en vertu de cet article.
Comment se défendre contre les accusations d’absence sans congé en vertu de l’article 86 ?
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