Atralin
- Mises en garde
- PRECAUTIONS
- Irritation cutanée
- Lumière ultraviolette et exposition environnementale
- Allergies au poisson
- Information sur les conseils aux patients
- Toxicologie non clinique
- Carcinogenèse, mutagenèse, altération de la fertilité
- Utilisation dans des populations spécifiques
- Grossesse
- Grossesse catégorie C
- Effets non-tératogènes sur les fœtus
- Mères allaitantes
- Utilisation pédiatrique
- Utilisation gériatrique
Mises en garde
Inclus dans la section PRÉCAUTIONS.
PRECAUTIONS
Irritation cutanée
La peau de certaines personnes peut devenir sèche, rouge ou exfoliée pendant l’utilisation du gel Atralin. Si le degré d’irritation le justifie,on doit demander aux patients de réduire temporairement la quantité ou la fréquence d’application du médicament, d’arrêter temporairement l’utilisation ou d’arrêter complètement l’utilisation. L’efficacité à des fréquences d’application réduites n’a pas été établie. Si une réaction suggérant une sensibilité se produit, l’utilisation du médicament doit être interrompue. Une sécheresse cutanée légère à modérée peut également être ressentie ;dans ce cas, l’utilisation d’une crème hydratante appropriée pendant la journée peut être utile.
La trétinoïne a été signalée comme provoquant une irritation sévère sur une peau eczémateuse ou brûlée par le soleil et doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant ces conditions.
Pour aider à limiter l’irritation cutanée, les patients doivent :
- laver la peau traitée en douceur, en utilisant un savon doux et non médicamenteux, et la sécher en tapotant
- éviter de laver la peau traitée trop souvent et de frotter la zone cutanée affectée
- éviter le contact avec les pelures de limes
Lumière ultraviolette et exposition environnementale
L’exposition non protégée à la lumière du soleil, y compris les lampes solaires,doit être réduite au minimum pendant l’utilisation du gel Atralin. Les patients qui s’exposent normalement beaucoup au soleil, et ceux qui ont une sensibilité inhérente au soleil, doivent être avertis de faire preuve de prudence. L’utilisation de produits de protection solaire d’au moins FPS 15 et de vêtements de protection sur les zones traitées est recommandée lorsque l’exposition au soleil ne peut être évitée.
Les conditions météorologiques extrêmes, comme le vent ou le froid, peuvent également être irritantes pour la peau traitée par la trétinoïne.
Allergies au poisson
Le gel Atralin contient des protéines solubles de poisson et doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une sensibilité ou une allergie connue au poisson.Les patients qui développent un prurit ou une urticaire doivent contacter leur prestataire de soins.
Information sur les conseils aux patients
Voir étiquetage approuvé par la FDA pour les patients (INFORMATION POUR LES PATIENTS)
Instruire les patients à nettoyer les zones affectées avec un nettoyant approprié avant d’appliquer le gel Atralin.
Les patients peuvent utiliser des hydratants non comédogènes,et doivent éviter les produits qui pourraient être desséchants ou irritants.
Les patients peuvent également porter des produits cosmétiques pendant qu’ils sont traités par le gel Atralin ; cependant, il faut leur demander de retirer les produits cosmétiques et de nettoyer soigneusement la zone avant d’appliquer le gel Atralin.
Avertissez les patients des effets de dessèchement et d’irritation qui s’accentuent souvent pendant le traitement. Poursuivez l’utilisation du médicament si ces effets sonttolérables.
Mettez en garde les patients contre l’application du gel Atralin autour des yeux, de la bouche, des plis paranasaux et des muqueuses, car la peau estparticulièrement sujette à l’irritation.
Minimisez l’exposition au soleil, y compris aux lampes solaires.Recommandez l’utilisation de produits de protection solaire et de vêtements de protection (par ex, chapeau) lorsque l’exposition ne peut être évitée.
Toxicologie non clinique
Carcinogenèse, mutagenèse, altération de la fertilité
Une étude de cancérogénicité cutanée chez la souris d’une durée de 2 ans a été initiée avec l’administration topique de 0,005%,0,025% et 0,05% de gel d’Atralin. Bien qu’aucune tumeur liée au médicament n’ait été observée chez les animaux survivants, la nature irritante du médicament a empêché une administration quotidienne, ce qui a brouillé l’interprétation des données et réduit la signification biologique de ces résultats.
Des études menées sur des souris albinos glabres avec une formulation différente suggèrent que l’exposition simultanée à la trétinoïne peut augmenter le potentiel tumorigène des doses cancérigènes de lumière UVB et UVA provenant d’un simulateur solaire. Cet effet a été confirmé dans une étude ultérieure sur des souris pigmentées, et la pigmentation foncée n’a pas empêché l’augmentation de la photocarcinogenèse par la trétinoïne à 0,05 %. Bien que la signification de ces études pour l’homme ne soit pas claire, les patients doivent minimiser l’exposition au soleil ou aux sources artificielles d’irradiation ultraviolette.
Le potentiel génotoxique de la trétinoïne a été évalué dans un test de réversion bactérienne in vitro, un test d’aberration chromosomique in vitro sur des lymphocytes humains et un test du micronoyau de rat in vivo.Tous les tests ont été négatifs. Dans les études de fertilité par voie cutanée d’une autre formulation de trétinoïne chez le rat, de légères diminutions (non statistiquement significatives) du nombre et de la motilité des spermatozoïdes ont été observées à 0,5 mg/kg/jour (3 mg/m², environ 4 fois la dose clinique basée sur la comparaison de la surface corporelle), et de légères augmentations (non statistiquement significatives) du nombre et du pourcentage d’embryons non viables chez les femelles traitées par 0,25 mg/kg/jour et plus (1,5 mg/m²).25 mg/kg/jour et plus (1,5 mg/m²,environ 2 fois la dose clinique basée sur la comparaison de la surface corporelle),ont été observées.
Utilisation dans des populations spécifiques
Grossesse
Grossesse catégorie C
Il n’existe pas d’essais bien contrôlés chez les femmes enceintes traitées par Atralin Gel. Atralin Gel ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel pour le fœtus.
Atralin Gel à des doses de 0,1, 0,3 et 1 g/kg/jour a été testé pour sa toxicité maternelle et développementale chez des rats Sprague-Dawley gravides par application cutanée. La dose de 1 g/kg/jour était environ 4 fois supérieure à la dose clinique, en supposant une absorption de 100 % et en se basant sur une comparaison des surfaces corporelles. Des effets tératogènes possibles associés à la trétinoïne (anomalies cranio-faciales (hydrocéphalie), thyroïdes asymétriques, variations de l’ossification et augmentation des côtes surnuméraires) ont été notés chez les foetus des animaux traités par Atralin Gel. Ces constatations n’ont pas été observées chez les animaux témoins. Les autres paramètres maternels et reproductifs des animaux traités par le gel Atralin n’étaient pas différents de ceux des animaux témoins. A des fins de comparaison de l’exposition animale à l’exposition humaine, la dose clinique est définie comme 2 g de gel Atralin appliqué quotidiennement sur une personne de 50 kg.
La trétinoïne orale s’est avérée tératogène chez les rats,les souris, les lapins, les hamsters et les primates non humains. La trétinoïne s’est révélée tératogène chez les ratsWistar lorsqu’elle était administrée par voie orale à des doses supérieures à 1 mg/kg/jour (environ8 fois la dose clinique basée sur la comparaison de la surface corporelle). Chez le singe cynomolgus, des malformations fœtales ont été rapportées pour des doses de 10 mg/kg/jour, mais aucune n’a été observée à 5 mg/kg/jour (environ 80 fois la dose clinique basée sur la comparaison de la surface corporelle), bien que des variations squelettiques accrues aient été observées à toutes les doses. Des augmentations liées à la dose de la mortalité embryonnaire et des avortements ont également été signalées. Des résultats similaires ont également été rapportés chez les macaques à queue de cochon.
La trétinoïne topique dans une formulation différente a généré des résultats équivoques dans les tests de tératogénicité chez les animaux. Il existe des preuves de tératogénicité (queue raccourcie ou pliée) de la trétinoïne topique chez les Wistarrats à des doses supérieures à 1 mg/kg/jour (environ 8 fois la dose clinique en supposant une absorption à 100 % et en se basant sur la comparaison de la surface corporelle). Des anomalies (humérus : court 13 %, courbé 6 %, os pariétal incomplètement ossifié 14 %) ont également été signalées lors de l’application topique de 10 mg/kg/jour (environ 160 fois la dose clinique en supposant une absorption de 100 % et en se basant sur la comparaison des surfaces corporelles). Des côtes surnuméraires ont été régulièrement observées chez les rats lorsque les mères ont été traitées par voie topique ou orale avec des rétinoïdes.
Lorsque l’utilisation de tout médicament est répandue, on peut s’attendre à un petit nombre de rapports de malformations congénitales associées dans le temps à l’administration du médicament par le seul hasard. Des cas de malformations congénitales associées temporellement ont été rapportés avec l’utilisation d’autres produits topiques à base de trétinoïne.La signification de ces rapports spontanés en termes de risque pour le fœtus n’est pas connue.
Effets non-tératogènes sur les fœtus
Il a été démontré que la trétinoïne orale était foetotoxique chez les rats lorsqu’elle était administrée à des doses 20 fois supérieures à la dose clinique sur la base d’une comparaison surface corporelle-zone. La trétinoïne topique s’est révélée foetotoxique chez le lapin lorsqu’elle a été administrée à des doses 8 fois supérieures à la dose clinique sur la base d’une comparaison des surfaces corporelles.
Mères allaitantes
On ne sait pas si ce médicament est excrété dans le lait maternel. Comme de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait maternel, la prudence est de mise lorsque le gel Atralin est administré à une femme qui allaite.
Utilisation pédiatrique
La sécurité et l’efficacité chez les enfants de moins de 10 ans n’ont pas été établies.
Un total de 381 sujets pédiatriques (âgés de 10 à 16 ans)traités par le gel Atralin ont été recrutés dans les deux études cliniques. A travers ces deux études, une sécurité et une efficacité comparables ont été observées entre les sujets pédiatriques et les sujets adultes.
Utilisation gériatrique
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