Hautbois basse
- Dans le grand musée de notre mémoire, pour hautbois basse de Brian Cherney
- Le Concerto de la côte est pour hautbois basse et orchestre de Gavin Bryars
- Esprit de la terre pour hautbois basse et orchestre de Yuang Chen
L’une des utilisations les plus notables du hautbois basse est dans « Les planètes » de Gustav Holst, où l’instrument est utilisé avec beaucoup d’effet et fournit un son dont aucun autre instrument n’est capable. Parmi les solos notables, on peut citer certaines parties faibles de « Mars », les séries bitonales des bois de « Mercure », de nombreuses lignes exposées dans les moments plus calmes de « Saturne » (probablement le meilleur exemple de solo de toute l’œuvre), et les 5e et 6e mesures du soli du basson après les premières notes de « Uranus ». Le hautbois basse est également mis en avant dans le premier interlude du Triple Concerto de Sir Michael Tippett. Il y a également un solo très important dans le deuxième mouvement d' »Asyla » de Thomas Ades. Frederick Delius a écrit une partition pour le hautbois basse dans six de ses œuvres : Songs of Sunset, A Mass of Life, Requiem, An Arabesque, Fennimore and Gerda et Dance Rhapsody No. 1. Cependant, les dernières recherches révèlent que malgré l’utilisation de ce terme, l’instrument prévu par Delius était le Heckelphone. Arnold Bax fait appel à cet instrument dans sa Symphonie n° 1, et Havergal Brian l’utilise à la fois dans la Symphonie gothique et dans sa Symphonie n° 4 Das Siegeslied. Humphrey Searle fait appel à cet instrument dans sa troisième symphonie (1960). Percy Grainger inclut le hautbois basse dans Children’s March et The Warriors.
Le hautbois basse ne s’est pas encore imposé comme instrument solo ; seuls deux concertos pour hautbois basse solo ont été écrits à ce jour (The East Coast, du compositeur anglais Gavin Bryars, composé en 1994 et un Concerto de 2016 du compositeur canadien Christopher Tyler Nickel). La première œuvre a été écrite pour l’interprète canadien Lawrence Cherney, qui utilise un hautbois basse fabriqué par F. Lorée. Deux concerti ont été écrits mettant en vedette le hautbois basse en plus des quatre autres membres de la famille du hautbois, ces œuvres étant « Oborama » de David Stock et « Rituals and Dances » de James Stephenson, toutes deux écrites pour Alex Klein.
Le hautboïste britannique, Michael Sluman, a commandé environ 60 œuvres pour le hautbois basse, dont un certain nombre ont été interprétées lors de récitals au Royaume-Uni, à l’Australian Double Reed Society de 2016 qui s’est tenue à Sydney et à l’International Double Reed Society Conference de 2018, à Grenade. Ces œuvres comprennent des pièces solos, orchestrales, de chambre et de récital, ainsi qu’un certain nombre de quatuors pour hautbois, hautbois d’amour, cor anglais et hautbois basse, écrits pour le quatuor de hautbois Asyla. Michael a donné des conférences sur le hautbois basse à la Royal Academy of Music de Londres, au Kings College de Londres, à l’Université de North Texas et au Royal Northern College of Music.
Le Survivant de Darmstadt de Robert Moran, pour neuf hautbois basses amplifiés, a été commandé par la hautboïste Nora Post et créé en 1984. Au moins une sonate pour hautbois basse et piano, par Simon Zaleski, a été écrite.
Une découverte très récente (2015) est un hautbois basse (ou baryton) unique en E♭, en possession de Peter Hurd. Cet instrument, jouable avec un bec à anche simple et une anche de clarinette, a très probablement été fabriqué pour qu’un saxophoniste alto de fosse ou de jazz band puisse passer à un instrument ostensible à anche double tout en continuant à utiliser la même partie et sans modification significative de l’embouchure.