Une aide clinique scolaire est accusée d’avoir volé l’Adderall des élèves et de l’avoir remplacé par du Benadryl

Une ancienne aide clinique des écoles publiques du comté de Chesterfield est accusée d’avoir échangé l’Adderall des élèves, un médicament sur ordonnance utilisé pour traiter le TDAH, avec des médicaments en vente libre comme le Benadryl, selon la police.

Caitlin Poytress, 39 ans, a été accusée de trois chefs d’accusation de mise en danger d’enfants, de possession d’une drogue de l’annexe II, de possession avec l’intention de distribuer une drogue de l’annexe III, de possession avec l’intention de distribuer une drogue de l’annexe IV, et de trois chefs d’accusation de petit larcin, rapporte WTVR.

La police de Chesterfield en Virginie a répondu à un appel d’un parent d’un élève de l’école élémentaire Clover Hill dans lequel elle affirmait que les médicaments de son enfant avaient été volés à l’école le 21 mai.

Le parent, qui souhaitait rester anonyme, croyait que son fils avait reçu une demi-dose adulte de Benadryl à la place de son médicament approprié pendant des semaines.

Son fils, qui prenait le médicament vers l’heure du déjeuner, descendait du bus scolaire fatigué, déshydraté et « hors de lui », a expliqué la mère.

« Après une enquête plus approfondie, il a été découvert que Caitlin Poytress, alors qu’elle était aide clinique à l’école, avait volé de l’Adderall prescrit aux élèves et l’avait remplacé par des médicaments en vente libre », a déclaré un porte-parole de la police à la station.

« Je suis encore stupéfaite évidemment », a déclaré la mère. « Cela me rend furieuse que quelqu’un vole l’ordonnance de quelqu’un et le drogue avec une dose de Benadryl qu’il ne prendrait que lors d’une crise d’allergie extrême. »

Poytress aurait également remplacé les médicaments contre le TDAH d’autres élèves par du Clonazepam, utilisé pour traiter les crises d’épilepsie, et du Narpoxen, un anti-inflammatoire dont le nom de marque commun est Aleve, selon la police.

« C’est juste une situation horrible et cela vous fait vraiment vous demander ce qui se passe dans la tête des gens », a déclaré à 8News Jennifer, un parent d’un élève de deuxième année de l’école. « Je suis évidemment choquée par le fait que quelqu’un qui est censé s’occuper de nos enfants pendant la journée d’école fasse quelque chose comme ça. »

« Vous ne pouvez pas arrêter une prescription pour un enfant comme ça à tout moment. Ils doivent l’avoir régulièrement », a ajouté le parent. « J’espère qu’elle recevra toute la rigueur de la loi. »

Les écoles publiques du comté de Chesterfield ont publié la déclaration suivante : « La sûreté et la sécurité de nos étudiants et de notre personnel sont une priorité absolue. Ces accusations sont très graves et l’aide clinique ne reviendra pas dans nos écoles. La division scolaire travaille avec la police de Chesterfield sur leur enquête, et nous continuons à être en contact direct avec les familles des étudiants qui sont impliqués. »

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